PINK HAND

ROSA MANO, c'est le désir, la passion, la joie et la beauté, c'est le rapport sexuel, c'est la fleur de Vénus, le sang d'Adonis et du Christ, c'est la métamorphose des couleurs, l'harmonie de l'eau et du feu, c'est l'union des contraires, c'est le symbole de l'impossible. De cette passion où le serpent de la connaissance s'unit dans l'abstraction à la rose, le féminin, par son regard, témoigne de la naissance d'un papillon qui attend d'être capturé, transformé, façonné dans l'instant de son existence. La main, force de cette naissance, fait germer en elle un cercle magique, que le serpent astral a conçu, et où apparaît un enfant qui apprend à marcher, en jouant avec ses jeux. Tandis qu'autour de lui, son âme innocente se reflète dans le monde, avec l'innocence instinctive d'apprendre à se connaître, dans son rêve qui est la première expérience de son existence. Pour rêver, l'enfant a besoin de dormir, il est le dormeur qui préfigure sa mort, au nom du salut de l'humanité. Dans cet acte physique et spirituel, l'enfant est seul sur la nudité de la terre, il évoque l'image de l'avenir, d'un abandon auquel il est destiné. En réalité, notre symbole est le rêve de cet enfant, qui dans la tradition est le Christ, qui doit apprendre à l'être avant de devenir un homme. Le cercle dans lequel joue l'enfant est la construction d'une géométrie sacrée, qui contient le mystère de la conception parfaite, de l'alchimie cosmique. À l'intérieur, il n'y a ni début ni fin, c'est l'implosion et l'explosion, la lumière et la non-lumière. Éternel devenir du cosmos et du microcosme, origine de l'escalier en colimaçon, qui conduit au passage vers les plans spirituels, au contact de la diversité, qui est une mélodie harmonique. Dont les notes se poursuivent en s'entrelaçant, créant l'espace métaphysique de la vie et de la mort qui apparaît en rouge profond dans un espace scénographique.